Le Louvre

Loïc sortit du métro devant l'imposante bâtisse servant de base a la société vampirique de Paris, et y entra d'un pas décidé. Un groupe de vampires avait rompu la Mascarade devant son nez, et il était décidé à les faire payer. Non pas que rompre la Mascarade était un acte qui lui causait du tord en soi, mais l'utilisation de pouvoirs contre lui le mettait en colère, d'autant plus que maintenant, la jeune mage comptait sur lui pour lui apprendre l'occultisme, et il ne voulait pas que ces vampires ne la retrouvent et ne lui fasse payer.


Dans le hall, la peur l'envahit a nouveau. Des vampires... certains ne lui feraient pas de mal, mais les autres... ils pourraient le décaniller rien qu'en y pensant, ou presque...

Quand ce fut son tour, il se présenta devant le prince (Mélusine?) :
"Bonsoir. Je me nomme Loïc Marchefroid, j'ai été étreint cette nuit. Je suis au courant des lois, ainsi que de notre condition. Je me permet d'attirer votre attention sur un groupe de vampire qui m'a attaqué dans la rue, alors que je me venait ici. L'acte en lui même m'ennuie déjà, mais ils ont de plus utilisé leurs pouvoirs contre moi, et parlaient sans crainte de vampires, alors qu'au moins une humaine nous observait. D'ailleurs, ils s'en sont pris à cette humaine, mais heureusement, ses jours ne sont pas en danger"

(Mélusine)
La vampire le dévisagea et lui demanda :
"Pourriez vous me donner leurs noms ? Cela m'aiderait beaucoup à les retrouver, et il me semble que j'étais au courant de votre étreinte..."

Loïc regarda Mélusine, puis débita les noms qu'il avait entendu :

"Oui, je peut. L'un d'entre eux semble se nommer Sorel, celui qui m'avait attaqué était nommé Léandre et le dernier de ces compères était un dénommé Pang Tong."

Il fixait le prince, se demandant si elle était corrompue jusqu'a la moelle, ou honnête.

"Très bien, je vois de qui il s'agit...
Merci, vous pouvez disposer."
Dit elle d'un ton pressé, elle semblait avoir remarqué quelque chose mais essayait de le cacher.

Loïc haussa les épaules. il ne pouvait pas y faire grand choses, après tout. La gamine avait dit qu'elle le retrouverait, il lui suffisait d'attendre. Alors qu'il se retirait, après avoir salué le prince, il se rememorra toute la soirée.

Les green-knights! Bon, tout était vrai, et il était dans une très mauvaise position. Si quelqu'un découvrait qu'il était mort, le seul point positif serait qu'il n'aurait pas a s'occuper lui-même de la sépulture. Sur ce point, la gamine serait sans doutes utile, donc il avait eu raison d'être sympathique avec elle.

Il se dirigeait vers Montrouge, dans l'idée d'y ramasser un truc pour assurer sa protection dans sa non-vie, du genre d'une barre a mine, ou, mais il révait surement, un couteau, voir une épée.